Suite à la victoire de l’équipe de France à VII aux Jeux Olympiques de Paris, l’entraineur Jérôme Daret a annoncé qu’il allait quitter son poste.
Interrogé via Midi Olympique, le technicien Français explique sa décision de quitter le poste d’entraîneur.
Il indique ne pas avoir pris cette décision à la va-vite.
Tout était fixé bien avant les Jeux Olympiques déjà. Extrait:
Ça fait un an. J’avais décidé que je faisais Paris 2024, puis que je clôturais. Il faut être sérieux. Le 7 est une machine à laver. C’est chronophage, exigeant, ça vous amène à passer 120 jours loin de votre famille…
Et puis, même s’il y a eu une bonne montée en puissance, à un moment donné, il faut se rendre compte que le discours a besoin d’être dépoussiéré, qu’on ne peut pas garder le poste pour soi. C’est le moment pour moi de prendre de la hauteur et de me consacrer à l’héritage. Le 7 est le futur du rugby, l’enjeu est immense.
Il espère sincèrement que l’euphorie autour du rugby à VII ne va pas s’écrouler. Extrait:
Pas quand je vois le retour des gens… C’est incroyable : ils ont adoré ce sport, sa dramaturgie, ses émotions assez uniques… Ce jeu est le reflet de notre société. Je soutiendrai toujours cette discipline que j’ai découverte depuis 2000. À mes yeux, elle est complémentaire du XV, ce n’est pas si différent que ça : disons qu’il y a la version olympique et la version historique. Il est temps de positionner ce sport pour de bon.
Selon lui, les idées changent sur le rugby à VII. Extrait:
Rien qu’avec les gens de mon ancien club, Dax, je sens que ça change ! Pour ainsi dire, ils n’y connaissaient rien au début et ils sont devenus férus. Ils se prennent au jeu, au point de vouloir filer des conseils. Il y a des choses qui se sont mises en place depuis quelques années, aussi, avec des circuits développement, des filières jeunes. On me demande souvent : « Mais comment je peux pratiquer le 7 ? » Et bien, allez dans un club.
Il précise ne pas savoir quand sera dévoilé le nom du nouvel entraineur Français. Extrait:
Je n’en sais rien. À mon niveau, je suis encore en discussion avec la Fédé’. Ce n’est pas encore finalisé, même si je ne doute pas que ça va se faire. Mon rôle, dans la globalité, sera de consolider l’héritage de ce qui a été accompli. Christophe Reigt sera toujours le manager général. Il est en mission, il va définir les contours de l’effectif, ce sur quoi il travaille déjà depuis un moment.
Il conclut en parlant de son avenir. Extrait:
Des idées, j’en ai plein, effectivement. Mais j’ai souvent eu le défaut de vouloir aller trop vite… Je veux faire les choses en temps et en heure.
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