Ce vendredi, le journal La Dépêche nous informe que l’ancien international Français Yannick Jauzion a été escroqué de 300 000 euros par un vendeur de rêve.
Ce vendeur de rêve s’appelle François Florantin, un homme de 61 ans.
Il promettait à ses victimes d’investir leur argent et d’obtenir des intérêts très intéressants.
Problème : Yannick Jauzion et les autres victimes n’ont jamais obtenu le moindre intérêt et ont tout simplement perdu leur argent.
Au total, Yannick Jauzion a perdu 300 000 euros dans cette affaire.
Jugé au mois de février dernier par le tribunal correctionnel de Toulouse pour avoir escroqué au total 765 000 euros à une dizaine de personnes entre 2015 et 2022, le prévenu avait été condamné à trois ans de prison dont dix-huit mois avec sursis probatoire. Un mandat d’arrêt avait été émis à son encontre.
Cet homme de 61 ans a décidé de faire appel de cette sanction.
Il s’est confié durant son jugement en appel. Extrait:
« Je ne conteste pas ma culpabilité. Ce que je conteste, c’est la peine. C’est moi qui les ai incités à investir sur des projets qui n’ont pas abouti. Il y a eu une fuite en avant pour laquelle j’assume toutes les responsabilités. Mon objectif aujourd’hui est de rembourser tous ces gens. »
L’avocat de Yannick Jauzion, Maître Frédéric Cazaux s’est également exprimé. Extrait:
« C’est un mystificateur qui essaye d’entretenir les gens dans leur illusion. Mon client avait gagné cet argent grâce à sa carrière de sportif et au droit à l’image. Ces 300 000 € ont été perdus, il y a un retentissement moral. »
L’avocat général, Hervé Lhomme n’a pas manqué de recadrer le prévenu. Extrait:
« J’en ai vu des dizaines et c’est toujours la même chose. Combien de sportifs j’ai vu se faire phagocyter par des gens qui ont de belles paroles. C’est quelqu’un qui croit en ses rêves sans aucun fondement.
Ça va continuer, il ne sait faire que ça, être dans l’illusion et la duperie. Il fournit du rêve avec l’argent des autres tout en vivant du RSA. Vous n’avez pas réussi, vous avez perdu. En Amérique on dirait que vous être un looser. »
L’avocate du prévenu a tenté de défendre son client. Extrait:
« Il a été un très mauvais apporteur d’affaires mais il n’a pas un casier judiciaire d’escroc. Il a toujours travaillé. Ce qui a agacé le tribunal, c’est qu’il était absent. Je pense qu’il avait peur du regard des victimes. Il a des jumeaux de 20 mois qui ont besoin au quotidien de leur père. »
La décision sera rendue le 7 août.
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